Rencontre avec l’écrivain et moudjahid Mohand-Tahar Zeggagh autour de son ouvrage "La bataille politico-diplomatique pour l’indépendance de l’Algérie" - Vendredi 3 novembre 2023 à 19h

Dans le cadre de la célébration du 1er novembre 1954

Avec la participation Nils Andersson, éditeur, écrivain et militant anticolonialiste

« La diplomatie c’est d’abord l’intelligence politique et la ruse, le tact et le savoir-faire. L’attitude des diplomates algériens était irréprochable et ils ont pu gagner le respect des dirigeants du monde entier dès 1955 à la conférence de Bandung », souligne Mohand-Tahar Zeggagh qui rend hommage aux diplomates algériens ayant porté haut la cause de leur pays.

Une cinquantaine de représentants du FLN dans plusieurs pays sont devenus chefs de mission puis diplomates après la création du GPRA en septembre 1958. Le triptyque des luttes politique, armée et de l’action diplomatique a permis de remporter la victoire de l’indépendance finalisée par les Accords d’Évian et le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Comment la révolution algérienne a-t-elle gagné la bataille diplomatique à l’ONU ? Comment la diplomatie a-t-elle influencé l’opinion des sociétés civiles des pays d’Europe ? Comment a-t-elle suscité la solidarité de l’URSS, des pays socialistes de l’Est, de la Chine, des pays arabes, des pays afro-asiatiques et d’Amérique latine ? Autant de questions auxquelles l’auteur tente de répondre à travers ce livre.

 

Né en 1938, Mohand-Taher Zeggagh a été le plus jeune détenu politique en France de 1957 à 1962 d’où son surnom « Bambino ». Après l’indépendance, il occupe le poste de conseiller au bureau politique du FLN de 1963 à 1965 sous la direction de Hadj Benalla et Mourad El Amoudi, ainsi que président du Mouloudia Club d’Alger durant la même période. Il est également diplômé de l’institut des sciences sociales de Moscou, en 1972, et titulaire d’un doctorat de sociologie à la Sorbonne en 1977. Ayant fait partie d’une délégation officielle en Chine en 1964, l’auteur a connu et côtoyé les grands noms de la diplomatie algérienne et y consacre tout un chapitre avec une cinquantaine de biographies. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Vérités sur les crimes de l'OAS en Algérie et Prisonniers politiques FLN en France pendant la Guerre d’Algérie 1954 – 1962 et