Centre Culturel Algérien

Médecin chercheur, professeur à l'université d'Alger, acteur de la société civile, président de la Fondation Nationale Algérienne pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche (Forem), Mostéfa Khiati est également un auteur prolifique. Il a signé, en effet, plusieurs ouvrages aussi bien à caractère scientifique que historique. " La médecine en Algérie au Moyen Âge ", "L'Emir Abd El Kader, fondateur du Droit humanitaire international", "Les camps de l'horreur durant la guerre d'Algérie", "Prisonniers politiques durant la guerre d'Algérie", "La croix - Rouge Internationale et la guerre d'Algérie", "Les Camps d'internement durant la guerre d'Algérie", "Les camps de regroupement en Algérie durant la guerre de libération (1954-1962), sont entre autres ouvrages publiés par le Pr. Khiati qui aura l'occasion, à la faveur de cette rencontre au CCA, de débattre avec le public  autour des sujets traités dans ses ouvrages.

L'accent sera mis sur les livres à caractère historique. A ce titre le Pr. Khiati, en humanitaire avisé, revisitera un des aspects les moins connus de la guerre de libération nationale, à savoir les Camps de détention gérés par les militaires, des espaces carcéraux tenus en secret, des camps de l'horreur.  S'appuyant sur les archives du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), l'auteur  évoque, à travers ses ouvrages, la genèse de ces Camps de l'horreur en soulignant, entre autres, que "six mois après le déclenchement de la guerre du 1er novembre 1954, le parlement français vote l'État d'urgence en Algérie et l'article 6 de la loi du 3 avril 1955 qui prévoit "l'assignation à résidence" pour toute personne dont l'activité s'avérait dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics"...." En 1956, les "Pouvoirs spéciaux" (la Loi dite des pouvoirs spéciaux du 6 mars 1956) sont accordés à Guy Mollet. L'internement est alors institué "officiellement"