l'UNI Vers : Exposition picturale de Anissa Lalahoum et de Amel Daoudi Vernissage Vendredi 3 mars 2017 à 18h30

Dans le cadre de la Célébration de la Journée Internationale de la Femme

Exposition ouverte du 3 au 17 mars

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux femmes, franco-algériennes et peintres : Anissa Lalahoum et Amel Daoudi. Deux âmes connectées. Ce qui les relie, ce qui compte pour elle, c’est l’Humain ! Encore et toujours. Effleurer du pinceau l’Essence même de qui nous sommes. Et pourtant, certains brandissent un avenir qui va mal. Question de perception.

Ces deux artistes sont en cheminement, comme qui dirait dans l’Aventure extraordinaire du Soi. Il s’agit de devenir sa propre lumière et d’éclairer une partie du chemin. "L’UNI Vers !", leur expression artistique relie les âmes à travers un langage uniquement perceptible par le subconscient, refuge puissant qui contrôle souvent nos vies à nos dépends. Toutes deux s’accordent à façonner une issue, se libérant des schémas, conditionnements et autres fausses croyances. Amel & Anissa sont autodidactes, non académiques, elles prennent des risques et utilisent le lâcher-prise ou plutôt letting go, judicieuse nuance anglo-saxonne. Leur art s’exprime sur tout support, libre, spontané. Elles vivent pleinement cette aventure initiatique à travers leur créativité. Le message de l’Unicité et de la Connexion au Tout est omniprésent. La question de QUI je suis se pose inévitablement pour celui ou celle qui chemine. C’est à ce moment que nous devenons récepteurs mais également transmetteurs.A travers leur exposition Conscience elles nous amènent à la question fondamentale de « qui est l’œuvre ?» L’œuvre d’art n’est peut-être pas celle que vous pensez.

Anissa Lalahoum: Astéroïde calligraphique !

Lalahoum, bizarre comme nom, rare, d’origine algérienne. Il fut porté par une princesse kabyle : Lala Lalahoum. Dans l’Algérie du XVII siècle. Fou d’elle le corsaire et homme le plus puissant d’Alger, Ali Betchine, déposa à ses pieds tous ses trésors, désintéressée sa demande fût tout autre…mais ça c’est une autre histoire. Puis Lalahoum disparut dans les confins de l’histoire du monde…pas si sûr, la peinture surgit dans la vie d’Anissa et lui permets de donner la parole à tout son être, et de faire revivre cette princesse méconnue et oubliée de l’histoire. Enfant de Montreuil, née en 1980, franco-algérienne, petite enfance en Algérie, les parents décident de rentrer à Paris en 1991. Anissa travaille 15 ans dans le monde bancaire. Arrive le grain de sable, en souffrance, son corps la force à s’arrêter « burn out ». Virage à bâbord toute, cap sur l’épanouissement. Le Vrai, celui auquel on n’échappe pas, parce que c’est ça ou la mort. Beaucoup comprendront. Tout cela commence dans une effusion de couleurs ! Anissa commence en créant le tableau qu’elle ne trouve pas, dit-elle. Ça, c’est l’excuse pour permettre à son être de s’exprimer. Chacune de ses toiles est un livre ouvert. Anissa y révèle ses émotions, ses peurs, ses joies…Les plus perspicaces et observateurs arracheront quelques éclats d’âme. Quand on se pose devant les œuvres d’Anissa, ça se faufile sous l’épiderme, grimpe le long de la colonne, titille les neurones, rebondit contre le myocarde et finit dans un sourire de satisfaction. C’est comme ça. Ces lettres arabes, qu’elle griffonnait étant enfant pour s’apaiser, c’est l’exutoire sain, qui parle aux jeunes, à la femme au foyer comme aux nababs de l’Art !Bienveillante, elle ne veut que transmettre son message d’amour universel… Et nous sommes les récepteurs !

Amel Daoudi, la plasticienne polivalente

Le  "voyage artistique "  de Amel Daoudi  commence dès son plus jeune âge.  Ses  inspirations ont toujours été son environnement, les civilisations anciennes et mystiques, le respect de la nature et l’univers infini avec ses couleurs chatoyantes, ses formes spectaculaires … avec ses mystères propices aux rêves, à la méditation, à la création." Dans mon travail, il y a toujours une phase de communion avec la nature, notre planète ou l’univers à travers une balade au bord d’une rivière ou encore prendre le temps de « respirer » une forêt aux arbres centenaires. Ce qui fait que mes œuvres sont devenues intemporelles", confie l'artiste autodidacte. Les techniques  artistiques et polyvalentes de Amel Daoudi  se sont développés au fil du temps pour lui permettre de transformer, personnaliser tout ce que notre société de consommation rejette comme déchets.  "Je souhaite à travers mon travail et mes œuvres sensibiliser sur l’intérêt de préserver et de mettre en valeur notre planète. L'artiste a à son actif plusieurs expositions depuis 1992, en Algérie et à l'étranger. La dernière en date a eu lieu en 2016 à l'UNESCO, dans le cadre de la semaine africaine .