Centre Culturel Algérien

En partenariat avec le magazine Salama

Ouverte du 22 au 28 mars 

Native d’Annaba, dans les années 50. Très tôt les  talents artistiques de Djanet Hebrih se sont révélés à ses proches avant même l’âge scolaire. Enfant, elle vivait dans un monde imaginaire propre à elle, s’isolant pour dessiner et vivre avec ses personnages irréels et fantastiques. Elève brillante en mathématiques, logiquement  destinée à une carrière scientifique, mais l’art l’emporte. Après des études aux beaux arts, Djanet se retrouve à enseigner le dessin et à élever ses trois enfants, cela ne l’a pas freiné à avoir de nombreux prix et ériger des monuments. Elle a pu allier vis de famille et création.

Actuellement, tout en sculptant, elle adore le contact direct avec la matière qu’elle maitrise parfaitement, aussi bien la terre, le bronze, le béton que la résine. L'artiste privilégie l’aquarelle, tout en touchant à l’huile et à l’acrylique. Sa peinture dégage une force, elle accorde beaucoup d’importance au dessin, à l’anatomie, au mouvement, évite généralement l’inertie. Elle se rapproche des impressionnistes, elle saisie la moindre situation, attitude. Ses œuvres naissent d’expérience quotidienne, une rencontre, un comportement, une forme dont la beauté devient tout à coup visible, suffisent pour qu’une idée créatrice germe spontanément, pour être matérialisée. Avec une palette réduite, en changeant d’harmonie selon l’ambiance ou se situe le sujet et se faisant confiance, en guidant plus ou moins les effets du hasard. Djanet suscite la sensibilité et la curiosité.