Spectacle de chants et musiques croisés avec Ahmed Larinouna REPORTE

REPORTE

Le parcours artistique d’Ahmed Larinouna commence, dès sa prime jeunesse, par le chant tel qu’il s’exprimait en Algérie, en particulier à travers l’architecture poético-musicale de tradition « maghrébo-andalouse ». Plongé très tôt dans cette tradition, dont l’histoire même est représentative d’un beau croisement de cultures, celles-ci puisant aux sources mésopotamiennes, égypto-gréco-indo-perso-latines d’Orient, de l’Occident arabo-berbéro-musulman et d’Europe chrétienne.Devenu maître en l’art du chant et musique de tradition « maghrébo-andalouse », il va enrichir son savoir en se spécialisant dans la technique du chant « lyrique » européen : il étudie et pratique cette technique, sous tous ses aspects, dans le cadre d’un cursus universitaire de six années, d’abord au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou puis à l’Académie de Musique GNESSINES de Moscou. Dès lors, riche de cette double expérience, son œuvre de chant et de musique se distingue par la présence d’esthétiques mélodiques donnant à percevoir le génie poético-musical emprunté à différentes traditions culturelles prégnantes dans l’ensemble du Bassin méditerranéen et bien au-delà.

La proposition de spectacle décrite ci-après vise à laisser entrevoir un arc-en-ciel de couleurs littéraires chatoyantes et à entendre des sons harmonieux portés en diverses cultures: grâce à son talent vocal et de musicien accompli, Ahmed Larinouna sait magnifiquement les marier. Ainsi, aux vibrations émotionnelles que suscite une belle voix, rayonnante de façon exquise en chaque auditrice-auditeur et spectatrice-spectateur et qui libère, de surcroît, une imagination propice à mieux saisir l’importance qu’il convient d’accorder au respect de l’altérité, comme valeur universelle à cultiver, sans désemparer. Le croisement de chants et de musique que pratique Larinouna favorise amplement ce type de prise de conscience.

Né à Blida, Ahmed Larinouna l'un des berceaux de la musique maghrébo-andalouse en Algérie. Dès l'âge de 10 ans, il rejoint l'association culturelle Nedjma, dirigée par feu Mohamed Tobal et Mahfodh Samti. Il aura par la suite deux modèles emblématiques de cette tradition musicale : Dahmane Ben Achour et Abdelkrim Dali. En 1971, il participe au festival de la jeunesse comme soliste chanteur, sous le patronage de l’Association Nedjma, puis se produira dans les plus grandes salles de spectacles d’Algérie et en d’autres pays. De 1978 à Juin 1984, dans le cadre de ses études à Moscou, il suit les cours de chant lyrique enseigné par le célébrissime soliste du Bolchoi Théâtre, Vladimir Otdelionov. Il tient notamment le rôle de Linsky dans (l'Opéra Eugène Oneguine) et celui de Gaston dans (l’Opéra la Traviata de Verdi). En 1991, installation a Paris. Il travailla avec la grande cantatrice, soliste, Christiane Eda-Pierre de l’Opéra Garnier et avec Robert Dumé, ténor français soliste de nombreux Opéras en Europe. En 1993, il crée la Chorale Amel, accueillant des choristes venus d’horizons culturels variés et enseigne la technique vocale pour tout type de chant. Des stars françaises suivront ses cours, parmi lesquelles : Kareen Mulder (top modèle), Maiwenn le Besco (comédienne), Mareva Galanter (Miss France), Daniel Chenvez de Niagara (chanteur), Amina (chanteuse-comédienne) et Angie de Pop Stars…