Créativité féminine, exposition collective du 10 au 25 septembre 2021

Vernissage vendredi 10 septembre à 18h30

L’exposition réunit les artistes Mejda Ben, Amina Hammadi  et Fadéla Lansouri. 

Mejda BEN

Pour Mejda BEN, la peinture est une aventure, un voyage qui lui permet de se rencontrer et de rencontrer le monde. Bercée par la peinture moderne européenne et japonaise mais aussi par les miniatures perses et les arts décoratifs nord africains, ce brassage culturel est au cœur de sa recherche plastique. En cela, l’art nouveau est sa principale référence stylistique, à laquelle s’ajoute le pattern painting dont le nabisme et le fauvisme sont les plus représentatifs. Pour Mejda BEN la peinture s’allie au développement personnel pour exprimer son individualité et explorer les différentes possibilités d’épanouissement et de dépassement de soi à travers l’élan de vie qui se trouve dans l’élan créateur.

Amina HAMMADI 

Amina HAMMADI est une artiste peintre diplômée de l’école des beaux-arts de Mostaganem, où elle enseignera par la suite. Elle a sillonné tout le territoire algérien afin d’exposer lors d’événements culturels nationaux. Elle expose également à l’international, au Maroc, Tunisie, Jordanie ou en France où elle réside actuellement. Dans sa création artistique, elle se laisse porter par ses émotions sans réelle idée préconçue. Elle laisse toute sa place à l’improvisation. Elle exploite les accidents plastiques pour en faire une œuvre d’art maîtrisée, où l’amalgame de formes, de couleurs et de textures évoque son univers intérieur, une sorte de dialogue entre elle et sa toile. 

 

Fadela MANSOURI 

Les peintures de Fadela MANSOURI sont empreintes d’éléments rappelant ceux du monde tel l’eau, le feu, l’air ou encore la terre. Les couleurs sont vives comme un braisier, comme une éruption volcanique, presque gazeuse, bachelardiennes en quelque sorte. Son univers est métaphysique, onirique, fait de paysages aux confins des mondes. On assiste à un commencement, à la naissance primitive d’une vie, terrestre ? Fadela MANSOURI utilise des matériaux rudimentaires tel le bois, la toile de jute, qu’elle mêle à la peinture pour donner cette matière si singulière à ses toiles.