Panorama du Cinéma algérien - Du 7 au 11 novembre 2024 - Entrée libre

Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire du 1er Novembre 1954

Carte blanche à Ahmed Bédjaoui, producteur, écrivain, spécialiste du 7e Art

Entrée libre sur inscription : https://my.weezevent.com/panorama-du-cinema-algerien-soiree-inaugurale?

Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954, le Centre Culturel Algérien donne carte blanche, du 7 au 11 novembre, au critique et producteur de cinéma Ahmed Bedjaoui. A l'occasion de ces journées cinéma, plusieurs films vous seront proposés. La soirée inaugurale, le 7 novembre, sera rehaussée par la présence de Monsieur Costa Gavras et de Madame Michèle Ray-Gavras, scénariste et productrice, respectivement, du film Mon Colonel qui dénonce l'usage massif de la torture par l'armée coloniale. 

La rétrospective se poursuivra avec des œuvres représentatives du cinéma algérien récent, avec un documentaire sur L'Emir Abdelkader, une fiction de Amor Hakkar, un documentaire de Chergui Kharroubi et Salem Brahimi, réalisé à l’occasion du 2e Festival culturel panafricain, tenu en 2009, une comédie de Lyès Salem et un film-découverte de Karim Traïdia sur l'enfance pendant la guerre d'indépendance. La plupart des films seront projetés en présence de leurs réalisateurs.

 

- Soirée inaugurale avec la projection de Mon colonel (1h50)

Jeudi 7 Novembre à 19h

Réalisé par Laurent Herbié

Scénario de Costa Gavras

Produit par Michèle Ray-Gavras

Avec Olivier Gourmet, Cécile de France, Charles Aznavour en présence de Costa Gavras

En 1993, à Paris, le colonel en retraite Raoul Duplan est trouvé mort chez lui, une balle dans la poitrine. Une lettre anonyme est envoyée aux enquêteurs : « Le colonel est mort à Saint-Arnaud ». En 1957, à Saint-Arnaud, l’actuelle El Eulma, un jeune officier juriste, Guy Rossi, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan. La machine des pouvoirs spéciaux et de la torture institutionnalisée se met en route. Elle fera du jeune juriste un bourreau et elle rattrapera Duplan quarante ans plus tard.

- Vendredi 8 novembre à 19h

L'Emir Abdelkader (1h36)

En présence du réalisateur Salem Brahimi 

Figure militaire, nationale, spirituelle et humaniste, Abdelkader sera aussi à l'origine de réflexions avancées sur le droit de la guerre, notamment sur le sort des prisonniers de guerre, bien avant la 3e convention de Genève de 1929. Le réalisateur algérien Salem Brahimi est intarissable sur le sujet.

Commentaire lu par Amazigh Kateb

- Samedi 9 novembre à 15h

Africa is back (1h33) 

Réalisé par Chergui Kharroubi et Salem Brahimi

Présenté par Chergui Kharroubi 

Réalisé à l’occasion du deuxième Festival culturel panafricain, tenu en 2009 à Alger

Africa is back nous emporte au cœur de la vitalité de l’Afrique qui s’interroge, doute, s’engage, proteste, espère, réfléchit, célèbre, s’affirme par elle-même et pour elle-même, par la voix de Abderrahmane Sissako, Danny Glover, Manthia Diawara, Jihane Al Tahri, Aminata Traoré, André Brink et bien d’autres… et avec eux, les 8 500 artistes et intellectuels africains et le public algérien nombreux, qui ont fait ensemble un été Africain à Alger.

- Samedi 9 novembre à 19h  

La maison Jaune (1h20) 

Présenté par son réalisateur Amor Hakkar  

Déclaration du réalisateur : « La Maison Jaune » évoque l'histoire d'un homme, qui va sur son tricycle, chercher le corps de son fils. Il m'a fallu à moi aussi, depuis la France et jusqu'à son douar des Aurès, conduire le corps de mon père. Durant ces quelques jours, j'ai été porté par des regards de compassion et soutenu par des mains tendues et anonymes. J'ai aimé ces hommes et ces femmes, qui en définitive me ressemblaient. J'avais presque oublié que j'étais un enfant des Aurès.

- Lundi 11 novembre à 15h 

Mascarade (1h32) de Lyès Salem

Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa sœur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu'il rentre saoul de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa sœur. Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens.

Lundi 11 novembre à 19h 

Chronique de mon village (1h33)

Présenté par son réalisateur Karim Traïdia

Un village en Algérie, vers la fin de la Guerre d'indépendance. La guerre fait rage au-delà des montagnes, mais elle affecte la vie dans le village. Intelligent et naïf, le jeune Bachir rêve que son père, qu'il n'a pas vu depuis un moment, est un combattant. Il a entendu qu'en tant que fils d'un martyr, il sera privilégié. Karim Traïdia revient sur sa propre enfance pendant la Guerre de libération (1954-1962), pour cette histoire de recherche d'identité.