"Hors champ", exposition de Mustapha SEDJAL - Vernissage vendredi 17 octobre 2025 à 18h30

Dans le cadre de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961 et de la célébratiion du 1er novembre 1954
Du 17 octobre au 7 novembre 2025
« Mon travail consiste à faire surgir ce qui résiste : les forces de la mémoire, les forces du silence, les forces des corps absents ou présents derrière des silhouettes. Il s’agit de créer un territoire plastique où l'image devient un lieu de passage entre l'intime et le collectif. » M. SEDJAL
Hors champ est une exposition qui interroge les silences et les non-dits de la guerre d'Algérie. À travers une démarche artistique épurée, l'artiste met en lumière les aspects les plus douloureux et dramatiques, non pas en les montrant directement, mais en les évoquant. Loin des clichés et des représentations traditionnelles, l'exposition se concentre sur les forces souterraines qui animent l’histoire et la mémoire. Le noir, le blanc deviennent les outils d'un dialogue entre le passé et le présent. Ces œuvres représentent l'horreur et l'invoquent en suggérant l'absence. L'artiste montre la violence, la fait ressentir par la tension des dessins, peintures, interrogeant ainsi notre rapport à l'indicible.
Au cœur de ce travail, l’artiste s’appuie sur des photographies d’archives, traces fragiles de l’histoire. Ces images sont interrogées, déplacées, mises en tension.
L’exposition s’articule en plusieurs ensembles d’œuvres - dessins, peintures, installation, documents et vidéos - qui réinterrogent des événements et des lieux marqués par les l’horreurs de l’histoire. L’exposition est un manifeste contre l’atrocité de la guerre et un appel à ne jamais oublier. L'artiste déclare : « Mon travail consiste à faire surgir ce qui résiste : les forces de la mémoire, les forces du silence, les forces des corps absents ou présents derrière des silhouettes. Il s’agit de créer un territoire plastique où l'image devient un lieu de passage entre l'intime et le collectif. »
Hors champ a pour ambition de contribuer à la construction d'une mémoire collective consciente et apaisée. L'art y est présenté comme un puissant vecteur de résilience, capable d'ouvrir un dialogue entre les générations et de transmettre une histoire complexe et douloureuse.