Centre Culturel Algérien

Modérateur : Philippe TANCELIN, écrivain, poète et philosophe

Tempête sous un crâne pour cette fillette qui découvre le vrai visage de l’Algérie colonisée des années 50. Plus le soleil éclabousse la ville blanche, plus l’enfant scrute le monde dissymétrique et indigne qui l’entoure. Rien ne lui échappe depuis cette place animée du bas de la Casbah, ni des rues qui conduisent à l’école où se côtoient des populations si diverses. La guerre en crue, avec son cortège d’espoirs et d’épreuves, contamine les esprits et fait grandir vite.

 Evénement organisé par l’Association Etudiants et cadres Algérien de France (ECAF) en partenariat avec le Centre Culturel Algérien à Paris 

le lien d'inscription : https://urlr.me/DkGaSA

ECAF Connect est le rendez-vous annuel de l’Association des Étudiants et Cadres Algériens de France (ECAF).

Il réunit étudiants, jeunes professionnels, cadres et chercheurs autour de thématiques académiques et professionnelles. L’objectif est de créer un espace d’échanges, de partage d’expériences et de mise en réseau, afin de renforcer les liens au sein de la communauté algérienne en France et de valoriser ses parcours.

Modérateur : Abdelkader DJEMAÏ, journaliste et écrivain

Dans Les gens du peuplier, l'écrivain, cinéaste et journaliste Arezki Metref, continue de triturer la chronologie des souvenirs et de livrer, avec un regard d'enfant, des lieux communs d'une mémoire collective algérienne très contemporaine, prolongés par une Success-Story improbable, sortie de l'imaginaire d'un cinéphile assidu.

Publié aux éditions Casbah, le roman de 233 pages reconstitue principalement la vie d'une partie des Algériens, entre 1958 et le recouvrement de l'indépendance, avant de construire, sur ce capital, une suite dans des studios hollywoodiens. L'auteur relate l'histoire de Boubekeur Atamar fraichement arrivé dans cette cité en 1958, à l'âge de six ans, et qui se retrouve scolarisé dans un établissement partagé à parts égales avec les soldats de l'armée coloniale. Une situation des plus inhabituelle qui va nourrir l'imaginaire des enfants de la cité, qui vont, chacun à sa manière s'inscrire dans une résistance à l'ordre établi.